S’il dit avoir hésité avant l’été en raison de la baisse des moyens, affecté aussi par les normes et les violences à l’égard des élus, le maire de Valence a pris sa décision. Nicolas Daragon est officiellement candidat à sa propre succession. L’élu annonce ce jeudi qu’il briguera un troisième mandat lors des élections municipales des 15 et 22 mars prochains.

« Travail accompli mais pas achevé »

L’intéressé file la métaphore avec la construction d’une maison : l’aménagement des fondations pendant le premier mandat, celle des murs pendant le second et un travail sur tout l’environnement lors du troisième. Le maire sortant veut notamment s’appuyer sur son bilan : la délinquance en baisse de 20%, les 27 millions d’euros investis dans les écoles ou encore les 12 000 arbres plantés et les investissements pour la santé. « Quand je repense à Valence il y a une dizaine d’années et que je regarde Valence aujourd’hui, je vois une ville dont le visage a totalement changé ». Pour autant, il reste encore à faire selon l’intéressé : « j’ai le sentiment du travail accompli, mais pas achevé ».

Au moins quatre listes face à lui

Pour l’accompagner dans cette nouvelle course à la mairie, Nicolas Daragon évoque une liste renouvelée à hauteur d’environ 40%. Il devrait avoir face à lui au moins quatre candidats déjà déclarés : Jules Boyadjian pour « Le Choix de Valence », le député socialiste Paul Christophle pour l’Union de la gauche et des écologistes, Stéphane Magnin, candidat de la liste d’union de la Gauche Ecologiste et Populaire et de LFI, Philippe Dos Reis, conseiller municipal dans l’opposition investi par le Rassemblement National, et potentiellement une liste Lutte Ouvrière, mais nous n’avons pas encore obtenu la confirmation.