Alors, qui aura la fève cette année ? C’est l’Epiphanie ! Quelques jours après la Saint-Sylvestre, les rois mages sont à l’honneur, et avec eux, la galette. Malgré les bonnes résolutions de début d’année et alors que les excès des fêtes ne sont pas encore totalement digérés, il est difficile de résister à une part de cette pâtisserie, qu’elle soit à la frangipane – la plus consommée – ou autre. 

L’occasion de se souhaiter une bonne année

« Il y a une trentaine d’années, on vendait beaucoup plus de brioches que de galettes et ça s’est totalement inversé […] Depuis 10-15 ans, on a sorti des galettes parfumées qui plaisent aussi pas mal », remarque Christian Colomb, gérant de plusieurs établissements situés dans le Nord de l’Isère.

La galette se consomme le dimanche qui suit le 1er janvier, mais elle est en général consommée tout au long du mois de janvier. C’est l’occasion de présenter ses voeux à sa famille ou à ses proches.

Une galette plus chère cette année

Cette année la galette des rois est confectionnée dans un contexte particulier : celui de la crainte d’une pénurie de beurre, qui fait grimper le prix payé par les boulanger… et qui peut entraîner des répercussions sur le coût de la galette pour le client. « On s’en sert (du beurre, ndlr) pour la pâte et pour la frangipane, donc il va y avoir une hausse du prix par rapport à l’année dernière, qu’on a déjà calculée : autour de 5 à 8%. […] C’est de l’ordre de quelques centimes d’euros », nuance le professionnel. Ceux qui trouvent la fève dans leur part sont donc prévenus, puisque la tradition veut que ce soient eux qui paient la prochaine galette !

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