La Procureure de la République de Privas, Céline Nainani, confirme ce mercredi soir à Chérie FM Vallée du Rhône l’ouverture d’une enquête préliminaire confiée à l’IGPN – la police des polices – pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique. Les faits se seraient déroulés samedi dernier, lors d’une garde à vue au commissariat de police de Guilherand-Granges, consécutive à une manifestation non déclarée contre la déviation de Saint-Péray, ce même jour.
Un témoignage de l’interpellé
Selon les mots de l’opposant interpellé sur le chantier, que nous avons pu consulter sur internet, l’officier de police judiciaire lui aurait expliqué qu’il avait été arrêté pour participation à une manifestation non déclarée, détention d’une arme et dégradation d’une borne de géomètre. Toujours selon lui, l’OPJ lui aurait notifié que son placement en garde à vue était simplement liée à son refus de décliner son identité. Il explique dans un long témoignage que le fonctionnaire se serait ensuite montré violent, lui aurait « intimé des menaces, comme le fait de [l]e retrouver une fois dehors ou de « foutre ses couilles dans [s]a bouche ». Il évoque aussi des coups portés sur la chaise sur laquelle il était assis, des doigts introduits dans sa bouche ou encore un tirage d’oreille en hurlant. C’est un courrier de l’avocat qui a déclenché l’ouverture de l’enquête.
D’autres faits présumés en septembre dernier
La Procureure de la République de Privas nous précise par ailleurs avoir reçu un autre courrier de ce même avocat, le 25 septembre dernier, « signalant des propos et comportements contraires à la déontologie de la part du fonctionnaire de police au cours d’une précédente garde à vue ». Le Parquet avait alors demandé des explications à son autorité hiérarchique.

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