Une autorisation… qui laisse un goût amer
Mi-mars, Sophie Elizéon avait autorisé une reprise partielle des travaux d’aménagement de la déviation, après avoir prolongé leur suspension. Mais cette autorisation ne concerne pour l’instant que la construction d’un pont-rail. Cet ouvrage représente un investissement de quatre millions d’euros. Mais la préfète ne donne pas la garantie aux élus que le tronçon d’1,6 kilomètre restant à aménager pourra aller jusqu’à son terme.
La proposition des élus
Ces derniers proposent donc une alternative : pouvoir construire un franchissement sur le Mialan, la rivière qui traverse Saint-Péray, au niveau de La Maladière. « On inverse la proposition, et on dit : laissez nous passer le franchissement du Mialan, qui nous garantit une continuité au niveau routier, et donc à partir de là on met l’étude quatre saisons, qu’on a commencée, en place, et derrière on a la garantie que l’ouvrage se fera », avance Jacques Dubay, président de la communauté de communes Rhône Crussol et ancien maire de Saint-Péray.
Un soutien du sénateur
Le président de la Région Auvergne/Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke, et le président du Département de l’Ardèche, Olivier Amrane, sont cosignataires du recours. Mathieu Darnaud, sénateur LR de l’Ardèche, était présent hier matin pour apporter son soutien à ses collègues élus. Pour lui, les études complémentaires évoquées dans l’arrêtées auraient pu, et dû, être réclamées avant par l’Etat, ce qui aurait permis d’éviter de perdre du temps : « Je crois qu’on aurait pu, il y a quelques années, préconiser la réalisation de ces études, l’imposer à la communauté de communes, et éviter de le demander maintenant, au moment où toutes les autorisations avait été données par l’Etat ».
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