C’est parti ! Après les jeux olympiques qui ont rythmé une partie de l’été, les jeux paralympiques débutent officiellement ce soir. Une parenthèse enchantée dans un contexte politique particulièrement difficile. Parmi les sports en lice : la boccia, le céci-foot… ou encore le basket-fauteuil. Ce vendredi soir, les basketteurs français affronteront le Canada.

Du rugby au basket-fauteuil

Ils pourront notamment compter sur Rémi Bayle. Cet ancien rugbyman drômois, qui a porté pendant quatre ans les couleurs de l’US Véore en Fédérale 3, a perdu l’usage de ses jambes suite à un accident du travail en 2014. Le voilà désormais en équipe de France de basket-fauteuil.

Le sportif veut montrer aux spectateurs qu’on peut toujours surmonter un accident, quelque soit sa gravité. « On est la preuve visuelle qu’on peut avoir un accident de la vie, peu importe l’accident, et derrière on peut continuer, on peut exceller dans une autre discipline, explique-t-il. On peut découvrir de nouvelles qualités, on peut se surpasser, et c’est ça qui fait la beauté du sport. »

« Le sport, c’est un équilibre de vie »

Que ce soit sur les terrains de rugby ou en fauteuil sur les parquets, le sport lui apporte énormément. « C’est un équilibre. L’avantage d’avoir fait un sport en handi [c’est que] ça fait voir aussi qu’il y a d’autres personnes en situation de handicap, donc ça nous fait avancer, ça nous permet de se reconstruire. Et après, dans la vie du quotidien, j’ai toujours fait du sport. Donc pour moi c’était évident de continuer. C’est un équilibre de vie, ni plus ni moins. D’autant plus peut-être avec un sport co,  on a les copains, on vit ensemble, on évolue ensemble, on gagne ensemble, on perd ensemble, et je trouve ça top. »

Quatre Drôme-Ardéchois en lice

D’autres Drôme-Ardéchois seront aussi sous le feu des projecteurs pendant cette dizaine de jours de compétition : la para-athlète Lola Desfeuillet, la para-cycliste Anaïs Vincent, mais aussi le judoka Nathan Petit, passé par le club de Roiffieux, aujourd’hui licencié au Dojo Romanais. Son père, Emmanuel Petit, est revenu sur sa préparation dans Chérie Sports.

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