Pauline De Deus
Face au coronavirus, l’autre stratégie, c’est le dépistage. Mais en France, les tests manquent.
En Drôme et en Ardèche, par exemple, seuls deux laboratoires traitent les tests de dépistage du covid19 : le centre-hospitalier de Valence et le laboratoire Unibio situé à Bourg-les-Valence. A Bourg-les-Valence, l’activité est désormais centrée sur le Covid19, avec plus de 300 prélèvements traités quotidiennement, du lundi au dimanche.
Kevin Peret-Galix est biologiste médical et directeur du plateau technique d’Unibio à Bourg-lès-Valence. Nous lui avons posé nos questions.
Pourquoi le nombre de tests de dépistage est aujourd’hui limité ?
Aujourd’hui, le dépistage est donc réservé aux personnes gravement malades, aux soignants qui présentent des symptômes mais également aux personnes présentant des symptômes et avec des facteurs de comorbidité.
Quels sont ces facteurs de comorbidité ?
Mais bientôt le dépistage pourrait se généraliser grâce aux tests sérologiques.
Quelle est la différence entre ces deux modes de dépistage (sérologique et moléculaire) ?
Des tests sérologiques ont d’ores et déjà été créés par certaines entreprises françaises. Notamment l’entreprise NG Biotech, en Bretagne. D’après Kevin Peret-Galix, du laboratoire Unibio, la commercialisation de ces tests pourrait coïncider avec la fin du confinement.
En quoi le test de sérologie pourrait nous être utile en période de déconfinement ?
En attendant l’arrivée du test sérologique, le gouvernement a promis d’augmenter le nombre de tests moléculaires disponibles.
Comment les tests pourront être multipliés par quatre en France ?
Si certains demandent à ce que ces tests de dépistage deviennent systématiques, d’autres dénoncent leur manque de fiabilité… Ce manque de fiabilité a notamment été pointé il y a deux semaines, lorsqu’une adolescente de 16 ans est décédée du coronavirus malgré deux tests de dépistage négatifs.
Ce test est-il fiable ?
