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Nicolas Sarkozy définitivement condamné à de la prison ferme

Photo Moritz Hager Crédits : swiss-image.ch

Cette fois, c’est sûr. Nicolas Sarkozy est définitivement condamné à de la prison ferme, dans l’affaire dite « des écoutes ». La cour de cassation a rendu sa décision ce mercredi 18 décembre, confirmant la peine prononcée en appel en mai 2023. L’ancien président de la République écope de trois ans de prison, dont un an ferme. Une peine qu’il effectuera sous bracelet électronique.

Corruption et trafic d’influence

Il avait été reconnu coupable de corruption et trafic d’influence, pour avoir promis un coup de pouce à un magistrat en vue de l’obtention d’un poste à Monaco. En échange, il était prévu que celui-ci lui donne des informations sur une affaire qui le concernait, l’affaire Bettencourt. Sur X, ex Twitter, Nicolas Sarkozy réagit ce mercredi après-midi : « j’assumerai mes responsabilités et ferai face à toutes ses conséquences ». Mais il évoque aussi un « harcèlement judiciaire » et annonce qu’il forme un recours devant la CEDH, cour européenne des Droits de l’Homme. L’ancien locataire de l’Élysée évoque sa « parfaite innocence » et souligne que « la vérité finira par triompher ».

Retour au tribunal dès le 6 janvier

L’ex chef de l’État, qui aura 70 ans en janvier, comparaîtra à partir du 6 janvier dans une autre affaire. En l’occurrence, celle du financement par la Libye de sa campagne électorale en 2007. Élu président de la République cette année là, il a effectué durant son mandat plusieurs déplacements dans la Drôme : Rovaltain, Alixan, Chatuzange-le-Goubet, La Chapelle-en-Vercors et Pierrelatte, notamment. D’anciens ministres comparaîtront en début d’année à ses côtés. Parmi eux : Brice Hortefeux, aujourd’hui député européen, qui a aussi été vice-président de la région Auvergne/Rhône-Alpes et conseiller régional.

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Écrit par Guillaume Sockeel

Guillaume Sockeel, journaliste à la pointe de l'actu. D'une réactivité et d'une rigueur sans faille, il a un faible pour le vin, les uniformes... et les demi-échangeurs. L'équipe ne serait rien sans ses jeux de mots capillotractés (mais le mystère des stylos disparus serait peut être résolu ! )

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