Cette fois, c’est du concret ! Les travaux de la Halle Terroir peuvent commencer à Valence. Les porteurs de projet et les élus ont posé la première pierre vendredi dernier, ouvrant un nouveau chapitre de la vie de ce bâtiment construit… en 1234 ! Les Valentinois la connaissaient sous le nom de « Halle Jean-Bouin », certains y ont fait du sport pendant leur scolarité, d’autres y ont appris l’escalade avec le club Mineral Spirit avant son déménagement dans la zone des Auréats.
19 commerces et un restaurant
Le projet de halles alimentaires gourmandes prévoit l’accueil d’un restaurant, et de 19 commerçants, exclusivement des métiers de bouche proposant des produits frais issus des circuits courts : boucher, charcutier, poissonnier, caviste, fromager, primeur, volailler, épicier, torréfacteur, brasseur, caviste, rôtisseur, restaurant, ou encore enseigne de street-food.
« On arrive à couvrir grosso modo 90% des besoins de consommation en alimentation », estime Marian Ravel, le directeur général de l’entreprise Terroir, qui va assurer la gestion du bâtiment. Le projet inclut aussi l’aménagement d’un parking de 70 places gratuites pour les clients.
Pas de production, de la vente uniquement
Selon le dirigeant, ce grand marché couvert ne devrait pas entrer en concurrence avec les commerçants du centre-ville, « parce qu’à l’intérieur de nos halles, ce sont des espaces de vente, donc il n’y a pas d’espace de production. Le boulanger n’aura pas de fournil, le boucher [n’aura] pas de labo, donc il est obligé de maintenir une activité, par exemple dans le centre-ville historique de Valence ». Plus de 80% de ces nouveaux commerces seront tenus par des Valentinois ou des acteurs du territoire. La zone de chalandise comprendrait 130 000 personnes, habitant jusqu’à une vingtaine de minutes en voiture de Valence.
Un projet global pour la basse-ville
Les halles Terroir s’inscrivent dans le projet « Valence Coeur Gourmand », qui englobe le réaménagement de la basse-ville avec l’Aventure Gastronomique, le projet d’activités tertiaires porté Rampa et les ambitions hôtelières du groupe Valotel. « La ville a une stratégie de développement, en recréant quelque part un deuxième centre-ville. Si on regarde la globalité, il y a des investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros. Nous, modestement, on va investir à peu près 2,6 millions d’euros », explique Marian Ravel. La halle gourmande pourrait ouvrir ses portes en octobre 2025, sous réserve bien sûr des aléas du chantier.
GIPHY App Key not set. Please check settings