Après plusieurs éditions annulées ou moins fréquentées, le public a redonné à l’Aluna Festival ses lettres de noblesse cette année. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 61 000 personnes ont participé à cette 16ème édition. Des données qui la placent sur le podium des Aluna Festival les plus fréquentés. De quoi redonner le sourire au créateur et président de ce rendez-vous « devenu incontournable ».

61 000 spectateurs ont assisté aux spectacles. Photo Chérie FM / Guillaume SOCKEEL

« On va équilibrer, et surtout je pense qu’il est né une belle histoire d’amour entre le public et Aluna Festival », explique Jean Boucher.

Festivaliers et artistes enchantés

Si elle a nécessité d’arrêter le concert de Mademoiselle K lors de la soirée d’ouverture le jeudi, la pluie n’a pas démotivé le public. 18 000 spectateurs ont assisté aux shows d’Orelsan et de Kungs. Le lendemain, ils étaient 22 000 à applaudir Adé, Bigflo et Oli et Shakaponk. « Les deux frères, Bigflo et Oli, ils n’arrêtent pas de mettre sur leurs réseaux sociaux que c’était le plus beau concert qu’ils ont fait ces derniers temps. Ils vantent l’Ardèche, ils ont fait chanter l’Ardèche ! »

Jaïn a régalé la scène Etoile samedi soir. Photo Chérie FM / Guillaume SOCKEEL

Enfin, le samedi, les organisateurs ont comptabilisé 21 000 personnes au plus fort de la soirée réunissant Jaïn, Florent Pagny et la Dub Inc. « Florent Pagny est reparti enchanté aussi, c’était très émouvant ce concert. C’est un concert référence qu’il a fait là. Après, bien sûr que les [membres de] Dub Inc étaient contents. Ils avaient peur qu’il reste 2000 ou 3000 personnes pour eux après Florent Pagny, c’est pas le même public quand même. 10 000 personnes sont restées, j’ai vu Hakim le dimanche, il m’a embrassé, il était heureux, il m’a dit : enfin, j’ai pu revenir ! »

Un festival qui se veut intergénérationnel

Les dates de la prochaine édition sont déjà connues. Elle se déroulera de nouveau lors de la quatrième semaine de juin, « On se libère du baccalauréat, des oraux d’examen. Les jeunes sont libres, ils peuvent venir », poursuit Jean Boucher.