Sa décision était attendue depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale. Olivier Dussopt a choisi de ne pas être candidat aux législatives anticipées organisées les 30 juin et 7 juillet prochain. Il avait pourtant été investi automatiquement par Renaissance, lui qui avait rejoint la majorité présidentielle lors de ses différentes postes au Gouvernement. Il évoque un choix personnel. « Après 4 mandats c’est bien de savoir arrêter. J’ai toujours pensé que le cumul dans le temps doit être limité », explique-t-il à Chérie FM Vallée du Rhône, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Il estime que l’engagement politique peut se faire de manière différente.
Député depuis 2007
Olivier Dussopt a systématiquement été réélu à chaque fois qu’il s’est présenté : d’abord en 2007 – il était alors le plus jeune député de France – puis en 2012, en 2017 (avant d’être appelé à des fonctions ministérielles) et en 2022. Ministre de plein exercice pendant près de deux ans, il avait ensuite retrouvé son siège de député de la deuxième circonscription après avoir été écarté du nouveau Gouvernement formé par Gabriel Attal. Olivier Dussopt a aussi été maire d’Annonay et conseiller régional Rhône-Alpes.
Sa suppléante candidate
C’est Laurence Heydel Grillère qui se portera candidate. « Elle connaît le territoire et sera la meilleure pour porter la voix des Ardéchois », confie Olivier Dussopt. L’élue municipale de Glun l’avait en effet remplacé quand il avait été ministre du Travail, entre mai 2022 et janvier 2024. L’ancien socialiste met en avant cette expérience face à cette élection qui s’annonce « incertaine dans toute la France ». Il évoque la nécessité que le pays ait une majorité : « un bloc central sans céder aux extrêmes ».
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