Dans les pubs, sur les plateaux télé et bien sûr sur les pistes d’athlétisme, Kévin Mayer est connu partout en France et même à travers le monde. Le jeune homme de 32 ans a déjà deux médailles olympiques et deux titres de champion du monde à son palmarès.
« J’ai fait une très grosse rééducation »
Le Drôme-Ardéchois a digéré son dernier forfait, qui l’avait empêché de participer aux Jeux Olympiques de Paris cet été en raison d’une blessure. « C’est sûr que ça n’a pas été le plus grand moment de ma vie », commente-t-il auprès de Chérie FM Vallée du Rhône. Mais à chaque situation, on essaie de s’adapter. Donc j’ai fait une très grosse rééducation. Le moment (les JO, ndlr) a été bien vécu en tant que spectateur, bien vécu dans ma rééducation parce que ça a vite évolué vers le bon, donc ça va super bien aujourd’hui ! ». Il dit avoir vibré pour ses chouchous : l’équipe de volley-ball, Pauline Ferrand-Prévot, Cyréna Samba-Maléya ou encore Arnaud Assoumani.
« J’ai été surpris par tout [ce] soutien »
D’autant plus que Kévin a reçu le soutien et l’affection du public, à un point qu’il n’avait pas spécialement imaginé. « J’ai été surpris par tout le soutien, toute la bienveillance, toute l’empathie qu’il y a eu à travers ma blessure. Pour ça, je ne serais jamais assez reconnaissant pour le public français. On le dit souvent négatif et qui critique beaucoup, mais c’est pas ce que j’ai ressenti, et au delà de moi-même, on a ressenti une ferveur pour les jeux qui était incroyable. C’était quand même un moment très fort, même si je n’étais pas acteur ».
Kévin Mayer garde de nombreux objectifs à court et long terme, mais préfère y aller « pas par pas » pour éviter les déconvenues. « Je prépare les championnats du monde cet été à Tokyo (du 13 au 21 septembre 2025, ndlr). On retourne sur les terres des Jeux Olympiques quand il n’y avait pas de public, donc ça va être sympa de retourner dans ce stade, mais avec du public. Et à plus court terme, il y a les championnats d’Europe en salle, auxquels j’aimerais bien participer », glisse l’intéressé.
« Un grand plaisir de faire découvrir le décathlon »
Bien avant ces échéances, Kévin Mayer revient ce week-end dans dans la ville qui l’a vu faire ses premières foulées : la Roche-de-Glun.
Ça signifie beaucoup, beaucoup pour moi, surtout que ça va être le club de Tournon (l’EATT, ndlr), le club de mon enfance, là où j’ai grandi, où j’ai eu mes premiers coachs », se souvient le décathlonien. À la Roche-de-Glun, on va faire ça au bassin des Musards, là où j’ai passé toute mon enfance, à pêcher, à me baigner, à courir, à faire du roller… J’habite à deux pâtés de maison de là. Donc vraiment, c’est un grand plaisir d’aller faire découvrir le décathlon sur [les] terres de ma jeunesse ».
« Le plaisir, c’est le catalyseur »
200 personnes vont participer à la Mayer Expérience et découvrir les 10 épreuves qui composent le décathlon. Les inscriptions ne sont plus possibles, mais le grand public pourra y assister, en profiter pour faire des photos et signer des autographes avec l’athlète. Ils pourront aussi écouter ses précieux enseignements : « Je pense que le meilleur moyen de s’émanciper dans la vie, c’est d’avoir des gros objectifs. C’est dans la difficulté qu’on se connaît soi-même, qu’on découvrir nos limites et qu’on essaie de les dépasser ». Conseil numéro un selon Kévin Mayer : ne pas penser à la performance, au palmarès ou à l’argent mais être guidé par le plaisir. « C’est le catalyseur qui permet ensuite d’avoir tout ce qu’il y a au second plan, c’est à dire des médailles, la reconnaissance du grand public, et cetera ».
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