Il s’est éteint chez lui à Vernoux-en-Vivarais en Ardèche à l’âge de 74 ans, des suites d’une embolie pulmonaire. Roland Agret avait été condamné à tort en 1970 pour complicité dans le meurtre d’un garagiste et de son employé. Il avait été acquitté et réhabilité en 1984. Pour faire reconnaître son innocence, Roland Agret avait notamment avalé des manches de fourchettes et s’était coupé deux doigts. Il y a dix ans, il s’était tiré une balle dans le pied pour se faire indemniser. Plus récemment à Valence, il avait apporté son soutien à Jérôme Kerviel, l’ex-trader de la Société Générale.