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Des dépistages en drive mais au compte-gouttes

Ces derniers jours vous avez peut-être vu passer cette publication Facebook. Mais que cache réellement cette photographie ? Décryptage.

 

Au laboratoire Bomel au centre-ville d’Annonay, le directeur et biologiste, Bruno Burdel, insiste « tout est très complexe ».

En l’occurrence, des prélèvements sont parfois effectués dans les voitures par le laboratoire afin d’éviter toute contamination. « Ce n’est pas une pratique habituelle, elle est adaptée à cette situation d’épidémie de coronavirus », explique Bruno Burdel. Cependant ce « drive », n’implique pas que les dépistages soient effectués à grande échelle.

Une fois les prélèvements réalisés, les biologistes de Bomel les envoient au laboratoire Synlab Vallée du Rhône, c’est là qu’ils sont analysés. Mais à Synlab comme partout en France, il y a une pénurie d’écouvillon (l’outil qui permet d’effectuer le prélèvement nasal) et de réactif (produit chimique qui permet de révélée la présence, ou non, du virus). Conséquence : le nombre de dépistage réalisé chaque jour est limité.

Aujourd’hui, les patients dépistés sont principalement les personnes à risque présentant des symptômes et le personnel soignant qui présente également des signes du virus. Mais pour avoir accès à un dépistage, il faut évidemment présenter une ordonnance. « Et même avec ça… Ce n’est pas parce que quelqu’un à une ordonnance qu’on va réaliser un test dans l’instant », précise Bruno Burdel. Le nombre de tests et les priorités sont évaluées au jour le jour. 

Avant que le prélèvement ne soit effectué, il faut donc que les patients avec ordonnance appellent le laboratoire et discutent avec les biologistes. Un point sur le lequel Bruno Burdel insiste particulièrement : « téléphonez au laboratoire, mais surtout ne venez pas à pied » !

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Écrit par Pauline De Deus

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