Produits essentiels, non-essentiels ? Aujourd’hui un décret est paru au journal officiel pour lister ces produits. En parallèle, aujourd’hui également, les députés examinent en seconde lecture un amendement autorisant les préfets à rouvrir les commerces non-alimentaires. Alors qu’en pensent les chefs d’entreprises ? Les grandes surfaces ? Témoignages au micro de Chérie FM Vallée du Rhône.
Le parfum, le maquillage et les produits de puériculture sont finalement accessibles à la vente. En revanche, pas de CD, de DVD, de livre ou encore de jouet. Par souci d’équité avec les petits commerces, les grandes surfaces doivent donc fermer ces rayons d’ici demain.
Comment s’organise la grande distribution ? Illustration au Super U d’Annonay avec Michel Bourbon, l’exploitant du magasin.
« L’objectif de chaque commerçant est de pouvoir faire son boulot »
Réponse de Simon Francon, président de la CPME, Petites et moyennes entreprises de la Drôme.
« On peut imaginer que les commerces ouvrent uniquement sur rendez-vous »
Réunis hier après-midi, les patrons font front commun en Drôme et en Ardèche. Pour Patrick Gonnin, président du Medef en Drôme et en Ardèche, l’heure est grave : des entreprises pourraient mettre la clé sous la porte.
« Il faut continuer, les gens ont besoin de travailler »
Si les commerçants demandent la reprise de l’activité, certains, au contraire, sont contraints d’arrêter. C’est le cas des coiffeurs, esthéticiennes et masseurs à domicile. Le Gouvernement a fait machine arrière… Après avoir autorisé ces activités à domicile, il a finalement décidé de leur interdire. Là aussi par souci d’équité. Ecoutez la réaction de Fabienne Munoz, première vice-présidente de l’Union nationale des entreprises de coiffure, également présidente pour la région Auvergne/Rhône-Alpes.
« Ou tout le monde ouvert ou tout le monde fermé ! »