Une unité de production de Cerdia fermera ses portes d’ici un mois. Elle est basée entre Roussillon et le Péage-de-Roussillon et 123 salariés sont concernés. Jeudi, une nouvelle mobilisation a eu lieu devant l’entreprise, en amont d’une nouvelle négociation entre syndicats et entreprises… Si certains espèrent encore faire plier Cerdia, d’autres savent que la fermeture est inévitable. L’enjeu est maintenant de reclasser les salariés et d’obtenir des indemnités de licenciement jugées suffisantes par les syndicats.
« Trois mois pour négocier un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) c’est hyper court sur un bassin de l’emploi complètement sinistré »
Michel Guirao, représentant Force Ouvrière
« Il reste 90 personnes sans solution d’emploi »
Michel Guirao, représentant Force Ouvrière
« On entend déjà parlé de restructuration au niveau du groupement d’intérêt économique Osiris sur la plateforme chimique »
Michel Guirao, représentant Force Ouvrière
« La fermeture de Cerdia va conduire à une déstabilisation de la plateforme chimique de Péage de Roussillon »
Bernard Ughetto-Monfrin, représentant de la Fédération nationale des industries chimiques CGT pour le département de l’Isère
La veille des négociations, le maire du Péage-de-Roussillon, André Mondange (PCF), avait proposé une réunion en mairie et un débat publique à ce sujet en présence des syndicats.
« Cette fermeture n’a aucune justification d’un point de vue économique »
André Mondange, maire du Péage-de-Roussillon