Exercice grandeur nature à Saint-Alban-Saint-Maurice. Depuis lundi, la Force d’action rapide du nucléaire intervient sur la centrale nucléaire. Une centaine d’équipiers, soit un tiers des équipiers qui la composent, interviennent dans une simulation de tornade. Leur objectif ; éviter d’ajouter une problématique nucléaire à un événement majeur. C’est de cette manière que les choses s’étaient déroulées en 2011 au Japon. Alors les mentalités ont-elles réellement évolué depuis la catastrophe de Fukushima ? « Oui », dit Pierre Eymond, le directeur de cette Force d’action rapide du nucléaire.
La Farn est composée d’environ 300 équipiers, répartis sur quatre sites aux quatre coins de l’Hexagone. Tous les profils et tous les âges sont représentés.
En plus de cet exercice, la centrale de Saint-Alban-Saint-Maurice va installer des moteurs diesels d’ultime secours, capables de prendre le relais en cas de panne électrique. Un centre de crise local doit aussi être construit.