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Toujours bloqués en Ethiopie, deux drômois témoignent

Leur escale devait durer 5 heures, plus de dix jours plus tard ils sont toujours sur place. De retour de Zanzibar, le drômois Choucri Baccar et sa compagne ont transité par l’Ethiopie. Mais avant de monter dans leur second vol à Addis Abeba, la compagnie Ethiopian Airlines a exigé qu’un nouveau test soit effectué pour tous les ressortissants français. Résultat : des dizaines de voyageurs ont été contraints de rester sur place, sans leur bagage, à l’image de Choucri Baccar, habitant de Livron-sur-Drôme. Excédé par la situation, il témoigne.
 
Image d’illustration. Crédit : Alan Wilson. Créative Commons, Flickr.
 

« Au total on était 200,  tous les cinq jours ils en font partir une vingtaine, une trentaine, c’est au compte-gouttes »

1202 7h30 ETHIOPIE

« Normalement on n’est plus contagieux au bout de sept jours, ça fait dix jours qu’on est là. C’est pas normal ! »

1202 12H ETHIOPIE

 
Une crise politique pourrait-elle expliquer cette situation ? C’est en tout cas l’hypothèse de Choucri Baccar. Fin janvier, la compagnie aérienne éthiopienne avait été épinglée par la ministre des transports en France et interdite de vol dans les pays pendant 4 jours. En cause : des attestations de test PCR négatif manquantes parmi les passagers. A la reprise du trafic Ethiopian Airlines a donc décidé de tester systématiquement les ressortissants français, y compris pour les escales. 

« On est des victimes collatérales » 

1202 8h30 ETHIOPIE

 

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Écrit par Pauline De Deus

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