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Annonay : La Chapelle accueille de nouveaux danseurs

Illustration de la création par Camille Greenwell

Depuis 2018, à la Chapelle Sainte-Marie, à Annonay, la compagnie La Baraka s’est installée. Elle reçoit régulièrement des danseurs et chorégraphes du monde entier. Ce bâtiment patrimonial a été réhabilité pour devenir un lieu de création chorégraphique en Nord-Ardèche. Pour la quatrième année consécutive, la compagnie s’associe aux théâtres de la ville de Luxembourg. La chorégraphe Léa Tirabasso, est accueillie, pour sa pièce Starving Dingoes, d’abord en résidence artistique à La Chapelle, ensuite au Théâtre des Cordeliers.

 Pourquoi avoir investi La Chapelle Sainte-Marie ?

« On n’est pas tous connaisseurs de danse » dit Abou Lagraa co-directeur de la compagnie. C’est pourquoi l’idée de rendre La Chapelle populaire pour tout le monde est née entre lui et la codirigeante, Nawal Lagraa Aït Benalla. « On veut que le public annonéen découvre des travaux très différents », affirme-t-il. 

Les chorégraphes installés en résidence de La Chapelle, viennent de plusieurs endroits avec différents types de danse notamment : « du Liban, de France, avec du Hip-Hop, de la danse contemporaine, de la danse classique », cite le co-directeur. Les artistes résident dans La Chapelle entre 15 jours et un mois et demi et pendant la période les répétitions sont parfois ouvertes gratuitement au public, comme ce mercredi à 18h30 à La Chapelle.

Qui est Lea Tirabasso ?

Léa Tirabasso, chorégraphe/image par Elsa Petit

Elle a travaillé en tant que danseuse et dans une compagnie en Allemagne pendant deux ans. C’est à ce moment là qu’elle a eu la possibilité de créer une pièce avec les danseurs de la compagnie. Cette opportunité a été le début de sa carrière en tant que chorégraphe : « j’ai voulu continuer et ça m’est un peu tombé dessus par accident ».

L’intérêt de ses pièces

« C’est la philosophie […] le grotesque de notre condition humaine, peut-être la petitesse de nos êtres » dit la chorégraphe. Elle espère offrir : « un voyage émotionnel à ses collaborateurs sur scène et aux spectateurs, j’espère que pendant une petite heure, ils oublient tout le reste et qu’ils sont entraînés, transpercés par ce qu’ils expérimentent dans la salle.» Pour ce qui est de la résidence, le quotidien à la chapelle se passe « très, très bien», dit-elle.« On adore être ici, on bosse, on crée depuis le jour un, on est bien actif, c’est des répètes bien transpirantes. » affirme-t-elle.

A quoi correspond le thème du spectacle Starving Dingoes ?

« C’est la folie de la peur de la fin […] on explore le thème de la folie, axé sur le fait qu’on sache qu’on est mortel, le fait d’être conscient de notre finitude, qu’est-ce que ça crée en nous ? » expose la Luxembourgeoise. Par cette question elle répond que chez elle : « ça crée une urgence de vivre, quelque chose qui grouille et qui bouillonne. »  C’est donc cela que met en miroir cette folie, qui selon elle, est interprétée au sens romantique du terme. « Le fou dans toute sa créativité, notre mortalité qui nous rend dingue. » explique-t-elle. 

L’avant-première du spectacle Starving Dingoes aura lieu mardi 9 novembre à 20h30 au Théâtre des Cordeliers. Billetterie gérée par Annonay Rhône Agglo.

Starving Dingoes, R&D – Léa Tirabasso from Léa Tirabasso on Vimeo.

Infos pratiques

Vous pouvez assister gratuitement aux dernières répétitions de Starving Dingoes, les mercredis de 18h30 à 19h30, mais attention la réservation est obligatoire.

  • Ce mercredi à La Chapelle ; 
  • Mercredi 27 octobre et 3 novembre au théâtre des Cordeliers ; 
  • Inscriptions au 09 75 19 86 90 ou par mail à contact@compagnielabaraka.com ;
     
  • Pour cette résidence la Cie La Baraka / La Chapelle – Abou Lagraa & Nawal Aït Benalla est associée aux théâtres de la Ville de Luxembourg, au Fonds Culturel national du Luxembourg, aux Trois C-L et à Annonay Rhône Agglo – En Scènes. 

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