« Certaines personnes n’ont que cette solution pour guérir » : François Deszières raconte son don de moelle osseuse

A l’occasion de la 9ème journée mondiale pour le don de moelle osseuse samedi 16 septembre, François Deszières, un habitant de Tournon sur Rhône de 38 ans, nous partage son expérience en tant que donneur. Il y a 20 ans, il s’est inscrit sur les listes de sa région et ce n’est que dix ans plus tard, qu’il a pu faire cette bonne action. 

« On est très bien accompagné » 

Pour ce tournonais, cette inscription coulait de source. « C’est mon côté altruiste […] qui m’a fait m’inscrire », précise-t-il. Pourtant, il n’avait dans son entourage aucune personne touchée par cette problématique mais était « dans une famille de donneurs de sang ». Une décennie plus tard, on lui trouvait une personne compatible. Il s’ensuivit une batterie de test, et deux mois plus tard, il effectuait l’intervention médicale à Grenoble. François Deszières a subi un prélèvement par le sang, une cytaphérèse*. Une fois fini, le généreux donateur n’a eu aucune complication de santé.

Seulement  34 % des donneurs sont des hommes dans la région Auvergne Rhône-Alpes

À l’heure actuelle, ce sont les hommes de 18 – 35 ans, qui sont principalement recherchés, au vu du pourcentage relativement bas. Il faut spécifier que tout le monde ne peut pas donner. En effet, selon l’Agence de la Biomédecine, la compatibilité entre un donneur et un receveur est de 1 chance sur 1 million (hors fratrie). Précisons que cette charitable action ne peut se renouveler, si ce n’est pour un membre de la famille. 

Les modalités d’inscriptions sont sur le site : https://www.dondemoelleosseuse.fr

Pour écouter l’intégralité de l’interview de François Deszières, cliquez ici :1509 INVITE MOELLE OSSEUSE – 1509 INVITE MOELLE OSSEUSE – – JOURNAUX

* La Cytaphérèse est décrite comme un « prélèvement des cellules du sang nécessitant l’utilisation d’un séparateur de cellules. Les cellules extraites constituent le greffon ; les autres éléments sanguins sont restitués au donneur. Cette technique est couramment utilisée par l’Établissement Français du Sang (EFS) pour prélever des plaquettes sanguines » selon Institut National du Cancer.