Après de nombreuses polémiques enclenchées par Amélie Oudéa-Castéra, l’Education nationale sera à l’arrêt ce jeudi 1er février. Un mouvement de grève est prévu à l’échelle nationale à l’appel des syndicats. Ces derniers dénoncent leurs conditions de travail et demandent toujours des augmentations de salaires. Une mobilisation qui touchera aussi nos départements.
« Nos collègues doivent être revalorisés reconnus, respectés et protégés »
La Fédération syndicale unitaire de l’Ardèche, appelle à se rassembler à 11h devant la Direction des Services Départementaux de Privas. Elle pointe notamment la détresse du personnel enseignant. Celui-ci est confronté à des dégradations des conditions de travail avec notamment des suppressions de postes ou encore des professeurs non remplacés. Selon les données de la FSU, entre 2021 et 2023, le nombre de remplaçants dans le département est passé de 839 à 556. Elle souhaite donc que les enseignants puissent « être revalorisés reconnus, respectés et protégés. »
Même son de cloche dans la Drôme où la FSU et le SNUIPP 26 dénoncent 650 suppressions de postes à la rentrée prochaine. Des syndicats qui souhaitent aussi une augmentation salariale de 300 euros et des revalorisation des grilles indiciaires. Des revendications qui seront scandées lors d’un rassemblement à 14h devant l’inspection académique de Valence.
Service minimum dans les écoles drome-ardéchoises
À l’école primaire de Saint Romain d’Ay, c’est l’ensemble du personnel qui cessera de travailler. Une première dans l’établissement. Et pour cause, l’une des classes est menacée de fermeture à la rentrée prochaine. Les professeurs alertent donc sur une surcharge et appellent également, à une autre mobilisation le vendredi 02 février à 16h devant l’école.
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