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La Roche-de-Glun : Chez MPCC, la semaine dure quatre jours !

Capture d'écran - Google Maps

Ce vendredi marquera le coup d’envoi du premier week-end de juin. Mais chez MPCC, les salariés sont déjà au repos ! L’entreprise de plomberie et de climatisation de La Roche-de-Glun a mis en place la semaine de quatre jours pour ses techniciens. Une initiative que le fondateur et patron Benjamin Moestus a tiré de son expérience personnelle, lorsqu’il a débuté en tant qu’auto-entrepreneur.

Une solution qui marche

« Il me fallait bien une journée dans la semaine pour faire les devis, factures, rendez-vous… Il fallait optimiser », se souvient le jeune homme, également rugbyman. « Je ne voulais pas finir tard parce que j’avais les entraînements le soir, donc je me suis laissé le vendredi […] et depuis, j’ai gardé cette solution qui marche très, très bien auprès de mes collaborateurs ».

« C’est du donnant-donnant »

Une semaine plus courte, mais forcément des journées un peu plus longues. Chez MPCC, les plombiers, chauffagistes et techniciens embauchent à 7h30 et travaillent jusqu’à 18h30.

Benjamin Moestus est le dirigeant d’MPCC. Photo – Site internet mpcc.pro

« [Ce sont] des belles journées, mais derrière ça, ils ont quand même trois jours de repos », poursuit Benjamin Moestus. Economiquement parlant c’est bénéfique, on est plus rentables, on perd moins de temps, on a moins de faux frais. Et pour [les salariés], ça l’est aussi, pour ceux qui veulent garder leurs enfants, ceux qui doivent faire des travaux chez eux… tout le monde est  gagnant, c’est du donnant-donnant. » 

Une semaine de fermeture en mai

Le mois de mai ayant été marqué par trois jours fériés, les employés ont eu droit à des semaines travaillées de trois jours. Mais le responsable a décidé de faire travailler ses équipes sur quatre jours les deux premières et la dernière semaine de mai. Un choix qui a permis à l’entreprise de fermer une semaine entière, sans poser un seul jour de congé !

Même le patron peut faire la grasse-matinée !

« Le bien-être, aujourd’hui, je pense qu’on est plein dedans. Que ce soit pour les collaborateurs ou pour nous, c’est primordial. Aujourd’hui, je me vois mal retourner aux cinq jours, même pour moi ! Aujourd’hui, je fais des grasses-mat’ le vendredi ». La mise en place de la semaine de quatre jours est même devenue un atout que l’entreprise met en avant, notamment lors des recrutements auprès des jeunes candidats. 

L’idée fait son chemin en France et en Europe

Si le nombre d’entreprises à avoir pris cette décision est encore rare, l’idée commence en tout cas à faire son chemin. En France, plusieurs administrations la testent. C’est le cas de l’Urssaf ou de la Caisse nationale d’allocation-vieillesse. Plus largement, le commissaire européen à l’Emploi s’y est dit favorable lors d’une interview accordée à la presse portugaise.

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Écrit par Guillaume Sockeel

Guillaume Sockeel, journaliste à la pointe de l'actu. D'une réactivité et d'une rigueur sans faille, il a un faible pour le vin, les uniformes... et les demi-échangeurs. L'équipe ne serait rien sans ses jeux de mots capillotractés (mais le mystère des stylos disparus serait peut être résolu ! )

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