Le président de la République s’entretient avec une cinquantaine de maires (associations des maires et associations des maires ruraux), avec les préfets des 12 départements de la région. A noter également la présence de Gérard Collomb, ancien ministre de l’Intérieur, redevenu maire de Lyon. Sebastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, s’est exprimé à son arrivée.
Voici les premiers mots d’Emmanuel Macron : « Je trouve que c’est une bonne façon de décanter beaucoup de sujets (…) L’objectif c’est qu’on puisse évoquer beaucoup de sujets nationaux et locaux. Il n’y aura pas forcément réponse à tout (…) Ca n’est évidemment pas à proprement parler le grand débat (…) mais en parallèle à ce grand débat, je pense qu’il est important qu’il puisse y avoir un échange entre les élus de la République et le président de la République. Je suis là pour vous écouter, entendre et absorber l’ensemble de nos échanges… S’il vous plaît, soyez libres, et merci d’être là. »
Le premier maire à prendre la parole, c’est Nicolas Daragon, maire de Valence. « On aurait préféré qu’elles (les circonstances, NDLR) soient plus apaisées. Nombres d’élus locaux ruraux regrettent de ne pas avoir été invité à ce déjeuner. Des concitoyens aussi ». Après avoir échangé avec quelques citoyens, Nicolas Daragon doit remettre une pétition au Président.
Interrogé, le président de l’Association des Maires ruraux de la Drome Michel Grégoire, confiait juste avant la rencontre : « Je veux parler de ce que j’entends et de ce que je partage avec les citoyens. Il y a une envie de plus d’attention, une image moins comptable et budgétaire, et plus d’humanité. Il faut renouer avec la confiance ».
De son côté, Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, a confiance dans cet entretien. « Il faut arrêter de vouloir le tuer avant qu’il soit sorti de l’oeuf. Je veux faire confiance à l’Etat. Les réponses doivent être co-construites entre l’Etat, les élus et les syndicats ».