La chasse ouvre officiellement ce dimanche matin à 7 heures, notamment en Drôme et en Ardèche. Les deux départements recensent entre 20 et 25 000 chasseurs, et notent une présence féminine de plus en plus importante. Et cette année, la problématique du « loup » est encore sur la table.
Des opérations de « hurlement provoqués »
Durant l’été, deux opérations de « hurlement provoqués » ont été effectuées, conjointement avec l’office français de la biodiversité. Ces actions, qui consistent à hurler dans un haut-parleur en attendant la réponse du loup, ont permis de se rendre compte que le canidé était quatre fois plus présent qu’attendu sur la zone étudiée, qui s’étend du Royans à la Gervanne, en passant par le Vercors et ses contreforts.
80% des communes drômoises concernées par le loup
« Aujourd’hui, on peut affirmer que 80% des communes de la Drôme sont concernées, soit par la présence permanente sur les zones montagneuses, [soit] sur les zones de plaine. Il y a des loups qui passent, qui attaquent, dans tout le département », remarque Michel Sanjuan. Le vice-président de la Fédération départementale des chasseurs de la Drôme était notre invité vendredi. L’occasion d’évoquer aussi avec lui l’image qui entoure la chasse et le « chasse-bashing », deux ans après l’incendie volontaire et revendiqué des locaux de la Fédération départementale des chasseurs de l’Ardèche, au col de l’Escrinet entre Privas et Aubenas.
- (Ré)écoutez son interview : 1009 INVITE DU VENDREDI
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