“Il faut rendre à César ce qui appartient à César”. La formule est utilisée par les élus de la majorité municipale d’Annonay, dans une publication rédigée sur les réseaux sociaux. Cette mise au point concerne la future caserne de gendarmerie, attendue pour 2024 au bord de la route qui relie la ville à sa voisine, Boulieu. Selon eux, le président d’Ardèche Habitat, Marc-Antoine Quenette (il est arrivé à la tête de l’office public en septembre, après le changement de majorité au département de l’Ardèche) prend les habitants « pour des imbéciles », en faisant croire que ce projet “[a] pu être réglé grâce à [son] arrivée”.
Un projet pas nouveau
Ils souhaitent rappeler que le projet a été initié sous la municipalité d’Olivier Dussopt, avant d’être repris par celles d’Antoinette Scherer et de Simon Plénet, le maire actuel de la cité des frères Montgolfier. La majorité en place à la mairie déplore le fait que Marc-Antoine Quenette semble « vouloir s’approprier la paternité du projet », et rappelle qu’il s’agit d’un travail mené avec les élus, les services de gendarmerie, et l’ancien président d’Ardèche Habitat, Olivier Peverelli.
Marc-Antoine Quenette réagit
Contacté ce mercredi matin par la rédaction de Chérie FM Vallée du Rhône, Marc-Antoine Quenette dit ne pas comprendre la polémique. “Depuis 2018, le terrain était prêt à être vendu à Ardèche Habitat. Ils n’ont pas été capable de déposer un permis de construire. Le conseil d’administration (d’alors, ndlr) avait bloqué le projet. J’ai mis une pression énorme sur mes services et sur la ville pour que ça avance”, se défend notamment l’intéressé. L’élu départemental le reconnait volontiers : “Ca ne veut pas pas dire que rien n’avait été fait avant, mais le projet était enlisé, arrêté”.
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