La sous-préfecture de Die a été prise pour cible la nuit dernière. C’est la deuxième fois en moins de trois semaines que cela se produit, dans un contexte de contestation de la réforme des retraites. Cette fois, un ou plusieurs individus ont réalisé des tags. Avec ce message : « L’Etat nous observe, crevons lui les yeux ». Les agents ont découvert ces inscriptions ce matin en arrivant. Des actes que condamne la préfète de la Drôme. Dans un communiqué, Elodie Degiovanni rappelle que si la liberté d’expression est un droit fondamental, « dégrader des bâtiments institutionnels, qui plus est en proférant des menaces, revient à porter atteinte à la République elle-même ».
Les locaux déjà visés
La Préfecture de la Drôme précise que les enquêteurs ont fait des relevés scientifiques et que les investigations se poursuivent pour établir les circonstances de ces dégradations. Dans la nuit du 16 au 17 mars, un incendie volontaire avait touché la porte principale de ce même bâtiment.
D’autres tags et dégradations
Ces derniers jours, d’autres tags visant notamment le président de la République (« Macron dictateur ») et le ministre du Travail (« Dussopt traître ») ont été retrouvés sur des murs du bassin d’Annonay, région d’origine d’Olivier Dussopt.
Par ailleurs, les locaux de la Fédération Les Républicains de la Drôme ont été vandalisés mardi dernier, en marge de la dernière manifestation contre la réforme des retraites à Valence.
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