En cette période d’automne, la moitié de la France dont la Région Auvergne-Rhône-Alpes est concernée par l’infection virale de bronchiolite. Celle-ci est inhabituelle en ce début de mois de novembre. Selon le docteur Pierre Pieniek, médecin à Romans et référent du réseau « Sentinelles », cela est peut-être dû à la modification de l’écologie des virus, causée par le coronavirus. « Généralement nous avons l’habitude de voir cette épidémie de bronchiolite fin novembre, début décembre […] cette année elle est un plus tôt que d’habitude » commente le médecin.
En quoi reconnaît-on une infection de bronchiolite ?
C’est une infection virale, transmissible par les expectorations (salive). Elle se manifeste par une difficulté respiratoire, une toux et un encombrement à la fois ORL (oto-rhino-laryngologique) et bronchique. Cela va entrainer des conséquences comme une perturbation de la respiration, des sifflements, une diminution de l’appétit…
Qui est affecté par l’infection ?
Les bébés et les enfants sont les plus touchés par l’infection. « Le nombre d’enfants et de bébés, qui sont consultés pour une bronchiolite sont en train d’augmenter progressivement » indique le médecin. Elle peut parfois conduire à l’hospitalisation des nourrissons. Chez l’adulte, le virus peut affecter sa respiration en causant une infection.
Comment se protéger de l’infection et éviter de la propager ?
Le lavage des mains, le port du masque restent impératifs pour éviter de contracter et de propager la bronchiolite. D’après le docteur, il faut aussi éviter les embrassades « intempestives », car cela empêche la transmission des gouttelettes de salives. Garder les mesures de distance physique et les gestes barrières.
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