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Drôme : l’agriculture de demain au salon Tech & Bio

controversé

L’un des plus grands salons agricoles du genre… Cette semaine, Tech & Bio est de retour dans la Drôme pour une 8e édition toujours plus importante. Au programme plus de 375 exposants, une centaine de démonstrations et 20 pays représentés pour mettre en valeur les techniques de culture biologique et alternative. Et ça se passe au lycée agricole du Valentin à Bourg-lès-Valence jusqu’au jeudi 23 septembre.

« Si ce salon a lieu dans la Drôme, ce n’est pas un hasard… Historiquement c’est un département qui est une vraie locomotive sur le bio.«  Dans son discours d’introduction, le président des Chambres d’agriculture de France, Sébastien Windsor, a salué le dynamisme du territoire. Ce salon organisé pour la première fois il y a douze ans par la Chambre d’agriculture de la Drôme est devenu une référence en matière de transition. Une transition qui d’ailleurs ne s’adresse pas qu’aux agriculteurs bio, comme le précise Sébastien Windsor : « L’objectif est que les évolutions pour le bio se transfèrent aussi vers le conventionnel. C’est d’ailleurs au cœur de notre projet stratégique. »

« C’est une vitrine pour montrer aux agriculteurs des techniques nouvelles et les aider à progresser d’un point de vue économique et environnemental. »

Sébastien Windsor, président des Chambres d’agriculture de France

2109 7H30 TECH N BIO

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus : des agriculteurs issus de l’agriculture bio mais aussi conventionnelle. Et au-delà des grands discours, ils pourront surtout découvrir concrètement de nouvelles techniques grâce à des démonstrations avec une soixantaine de partenaires mais aussi 150 techniciens des Chambres d’agriculture. 

Des alternatives aux pesticides

Et parmi les nouveautés, cette année le village du biocontrôle en partenariat avec International Biocontrol Manufacturers Association (IBMA). Le biocontrôle, ce sont ces alternatives aux pesticides et OGM. Des techniques de lutte contre les ravageurs ou les maladies des cultures à travers des macro-organismes (tels que les insectes, les acariens, etc.), des micro-organismes (tels que les bactéries, champignons, etc.), des médiateurs chimiques (comme les phéromones), et aussi les substances naturelles, comme le soufre largement utilisé dans le monde agricole. 

« Mais faut savoir qu’un produit de biocontrôle n’a pas forcément la même efficacité qu’un produit chimique de synthèse », précise Marion Bouilloux, responsable du pôle cultures pérennes à la Chambre d’agriculture de la Drôme. Autre difficulté, le coût avec un besoin de main d’oeuvre plus important. « Mais certains biocontrôles ont fait leur preuve là où parfois les produits chimiques de synthèse avaient une efficacité plus que limitée, notamment tout ce qui est phéromone », conclut Marion Bouilloux.

« On est dans un contexte où l’utilisation des pesticides est plus que controversée ce qui fait que ces produits de biocontrôle ont de plus en plus leur place. »

Marion Bouilloux, responsable du pôle cultures pérennes à la Chambre d’agriculture de la Drôme.

 
Et demain, pour la journée de clôture de ce salon, Tech & Bio aura la visite d’un représentant du gouvernement : Marc Fesneau, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne.

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Écrit par Pauline De Deus

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