La colère chez certains agriculteurs ne semble pas totalement retombée. Au contraire : certains d’entre eux annoncent de nouvelles actions dans les prochains jours, dans la Drôme. « On va certainement aller vers un nouveau blocage de l’A7 », prévient Thierry Sénéclauze, qui ne se dit affilié à aucun syndicat. Cet ancien élu RN parle de blocages « bien plus intenses que ceux qu’on a connus il y a une dizaine de jours ». Il explique être prêt à aller jusqu’à la paralysie complète du pays. Cet exploitant installé à Anneyron était l’un des organisateurs du blocage mis en place dans la nuit du 22 au 23 janvier à Saint-Rambert-d’Albon.
Les organisations reçues à l’Elysée et Matignon
De nouvelles actions, alors qu’Emmanuel Macron et Gabriel Attal reçoivent les organisations syndicales ces jours-ci. « Je regrette que le Gouvernement ne reçoive que les organisations syndicales principales », poursuit Thierry Sénéclauze. « Je n’entends pas monsieur Rousseau (président de la FNSEA, ndlr) parler du fondamental des problèmes des agriculteurs ».
Des enseignes contrôlées dans la Drôme
Ce mardi, conformément aux promesses du Gouvernement suite aux mouvements organisés fin janvier la préfecture de la Drôme annonce le bilan de plusieurs contrôles mis en place dans le département. Objectif : faire respecter la loi Egalim, . Selon les services de l’Etat dans la Drôme, les inspecteurs de la répression des fraudes de la Direction départementale de protection des populations ont réalisé de nombreux contrôles dans les enseignes suivantes : LIDL, Casino, Aldi, Vival, Leclerc, Super U, Monoprix, Franprix et Intermarché.
Six procès verbaux et des avertissements
Au final, six PV ont été dressés.
- 3 PV pour étiquetages trompeurs concernant l’origine des fruits et légumes (et notamment trois « francisations » et présentation à la vente de produits conventionnels en faisant croire qu’ils étaient issus de l’agriculture biologique, dans plusieurs grandes surfaces discount.
- 1 PV pour manquements sur des erreurs d’origine au rayon fruits et légumes (17 manquements, dont 11 francisations).
- 1 PV pour absence de l’affichage de l’origine de la viande bovine au rayon « traditionnel ».
- 1 PV pour fausse indication d’origine fruits et légumes et indications prêtant à confusion
La préfecture précise aussi que d’autres établissements recevront un avertissement pour rappel à la réglementation.
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