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Ratières : rencontre avec une cavalière du Hubside Jumping de Valence

Top départ du dernier round du Hubside Jumping de Valence. Pour la deuxième semaine consécutive la commune de Ratières réunit les meilleurs cavaliers et cavalières du monde pour un concours de saut d’obstacles au Haras des Grillons. Au programme des épreuves de niveau 2 et 4 * (étoiles) qui comptent pour la ranking list mondiale. Et dimanche, pour la dernière journée, c’est même un Grand prix qui est organisé. A l’occasion de cet événement nous avons joint la cavalière Marie Pellegrin. 

 
« Je suis déçue de moi, déçue de ma manière d’aborder cela… » Réaction de Marie Pellegrin après les premières épreuves du Jumping. Mais la cavalière le promet : elle se rattrapera cette semaine. Parmi les chevaux de cette professionnelle, Boréale de Fondcombe, une jument « qui commence à peine un niveau 4, 5 * », précise-t-elle. C’est avec cette jument qu’elle a fait tomber trois barres au Grand prix du Jumping, dimanche dernier.
 
 
Malgré une préparation exigeante, comme dans tout sport, le mental tient une place très importante. Encore plus dans cette discipline où la relation avec l’animal peut tout changer. « Si vous voulez un peu trop gagner, le cheval va le sentir. Il y a des chevaux à qui ça va convenir et d’autres, au contraire, à qui ça ne va pas convenir… Même chose si vous êtes trop relâché. » Un juste milieu qui peut être difficile à atteindre sur un parcours de saut d’obstacles à réaliser en moins de deux minutes. « Un quart de seconde, une décision, ça peut être la bonne ou la mauvaise et là on fait tomber une barre et c’est fini », témoigne-t-elle.
 
 

Photo DR. Illustration : Jumping de Valence.

Cavalier-cheval, un couple inséparable

A l’âge de 12 ans, Marie Pellegrin a intégré l’équipe de France. Aujourd’hui, à l’âge de 42 ans, elle en fait encore partie et elle accumule les concours pour grimper dans le classement français et mondial. Un classement qui, pour elle, pourrait être plus juste s’il était basé sur le couple cavalier-cheval et non pas uniquement sur le sportif. Car « tous n’ont pas la chance d’avoir plusieurs chevaux d’un niveau de Grand prix », précise-t-elle.
 
 
Marie Pellegrin, elle, dispose de quatre chevaux pour les concours. Quatre animaux qui font partie de la famille. « Ce sont des animaux avant d’être des athlètes », assure la passionnée. « En ce moment on entend plusieurs choses concernant le bien-être animal mais il faut savoir qu’à haut niveau, nos animaux sont mieux traités que 90 % des êtres humains sur la planète. »
 
 

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Écrit par Pauline De Deus

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