Depuis quelques jours, salariés et saisonniers s’activent dans les vignobles du Nord de l’Ardèche et de la Drôme. Le top départ des vendanges vient d’être donné.
Après une année riche en rebondissements, marquée par le gel au mois d’avril et les pluies en juillet, la récolte s’annonce mitigée. « Trop d’eau pendant trop longtemps, ça a amené des conditions d’humidité dans les raisins. […] Si ça continue à être humide, il va falloir se presser, ce sera toujours un petit peu mois bien. On aura un peu de tri à la vendange », projette Thibaut Oriol, chef de culture pour les domaines Rochevine et Bonarieux à la cave de Saint-Désirat. Les adhérents de cette coopérative exploitent plus de 600 hectares de vignes, principalement en Saint-Joseph.
Le millésime des oenologues
Ce millésime 2021 s’annonce visiblement comme celui des oenologues.
« Pour l’instant on a des degrés qui sont un peu plus bas, ce qui n’empêchera pas la maturité, mais c’est clair que les oenologues vont devoir travailler avec une matière-première qui sera peut-être un peu différente de ces dernières années, prévoit Christophe Claude, le directeur du caveau de Sarras / cave de Saint-Désirat. L’important, c’est le résultat. Donc il va falloir oeuvrer et beaucoup travailler les vins pour qu’on ait des vins à la fois fins, à la fois matures, à la fois sur le fruit. C’est le charme de ce produit vivant. »
Pour l’instant, c’est le raisin blanc qui est récolté. Le rouge devrait lui emboîter le pas. Les vendanges devraient s’étaler sur trois à quatre semaines.
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