L’Agence Régionale de Santé confirme ce lundi les deux cas de dengue autochtones signalés à Bourg-lès-Valence. Il s’agit des premiers cas de l’année dans la région Auvergne/Rhône-Alpes. Cela signifie que les deux personnes, membres d’une même famille, ont été piquées par un moustique-tigre ayant déjà préalablement piqué une personne infectée. L’autorité régionale précise qu’elle attend des résultats pour un troisième cas suspect.

Démoustication cette nuit

L’enquête entomologique réalisée vendredi dernier a permis de confirmer la présence du moustique-tigre dans le secteur de résidence des deux personnes concernées. Une opération de démoustication doit se dérouler dans le courant de la nuit du lundi 2 au mardi 3 octobre, entre 2 et 5 heures du matin, dans le but de limiter les risques de transmission. Les habitants ont été prévenus via des flyers déposés dans les boîtes aux lettres ou affichés. Il y a moins d’un mois, une opération nocturne de démoustication avait déjà été réalisée de l’autre côté du Rhône, à Cornas, pour un cas de dengue.

Une enquête épidémiologique

L’Agence régionale de santé Auvergne/Rhône-Alpes précise aussi qu’une enquête épidémiologique, en porte à porte, sera conduite. Elle aura lieu mercredi 4 et jeudi 5 octobre à Bourg-lès-Valence, auprès des habitants du secteur concerné. Les agents de l’ARS et de Santé publique France chercheront à s’assurer que des habitants n’ont pas été contaminés par un moustique-tigre, en les sensibilisant aux différents symptômes et à la conduite à respecter s’ils se manifestaient.

Les symptômes évocateurs

Pour rappel, parmi les symptômes qui peuvent faire penser à la dengue : une fièvre au-delà de 38,5°C d’apparition brutale, associée à au moins l’un de ces signes : des maux de têtes, des douleurs musculaires, articulaires ou lombaires, maux de gorge, nez qui coule, difficultés à respirer ou plaies infectées. Toujours selon l’ARS, « la dengue est une maladie généralement bénigne dont les symptômes, proches de deux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête importants) peuvent être temporairement invalidants ».