Les lumières et les platines seront bientôt rallumées pour de bon. Le Seven s’apprête à rouvrir ses portes à Saint-Péray, en Ardèche. La discothèque accueillera de nouveau son public à partir de vendredi soir, soit près de 18 mois après sa fermeture lors du tout premier confinement. Une période durant laquelle les dirigeants d’établissements de nuit avaient dit se sentir oubliés. Malgré le feu-vert du Gouvernement, qui avait autorisé les établissements de nuit à rouvrir le 9 juillet, le responsable de l’établissement, comme plusieurs de ses confrères, avait choisi d’attendre.
Contrôles du passe sanitaire et de l’identité des clients
« Dans notre clientèle, au niveau de la tranche d’âge, très peu de gens étaient vaccinés [au 9 juillet] », se souvient Franck Mésona, le patron de l’établissement. « Pratiquement deux mois se sont écoulés, donc il y a beaucoup plus de personnes vaccinées ». Pour les clients dont le cycle vaccinal n’est pas complet, un test antigénique de moins de 72 heures ou un certificat de rétablissement de plus de 11 jours et moins de six mois seront requis pour accéder à la discothèque. En plus du passe sanitaire, les établissements devront aussi contrôler l’identité de leurs clients.
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Une fois ces différents aspects vérifiés, les clients pourront accéder au dancefloor et en profiter… comme avant ! « C’était la contrepartie [du passe sanitaire] de pouvoir justement aller et venir dans l’établissement, à savoir que le masque est conseillé mais pas obligatoire. Les gens vont pouvoir recommencer à faire des rencontres, avoir un social, à danser… On va pouvoir enfin renouer avec ce qui est le fer de lance d’une discothèque : la fête, l’amusement ! », se réjouit Franck Mésona.
De l’impatience et de l’excitation !
Près d’un an et demi après avoir baissé le rideau, le gérant ne cache pas son impatience : « C’est comme une seconde ouverture, il y a une envie de reprendre notre activité, de retrouver notre clientèle et notre équipe. Il y a une grosse excitation qui nous envahit tous ». Le responsable déplore toutefois des difficultés au niveau du personnel : « C’est très, très compliqué. On a eu des désistements de la part de certains membres de notre équipe, et en terme de recrutement, on retrouve les mêmes galères que 17 mois en arrière. C’est exactement le même scénario. Alors qu’on pensait qu’avec cette crise, les gens seraient peut-être un peu plus à même de vouloir bosser, ce n’est pas forcément le cas malheureusement ».
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